Un Tiger Woods humble annonce sa sélection pour la Presidents Cup


Récent vainqueur du Zozo Championship pour son 82ème succès sur le circuit américain, Tiger Woods en a profité pour annoncer la sélection américaine qui prendra part à la Presidents Cup, puisqu’il est le capitaine de l’équipe qui concourra sous la bannière étoilée.

Et sans grande surprise… Tiger s’est lui-même choisi pour défier la sélection internationale (hors Européens) du 13 au 15 décembre prochain sur le parcours du Royal Melbourne Golf Club. C’est la première fois depuis 1994 et Hale Irwin qu’un capitaine prendra part au jeu pour l’équipe américaine.

La Ryder Cup en moins bien

Soyons chauvins, notamment parce que nous Européens, avons remporté la dernière édition de la Ryder Cup, d’ailleurs disputée en France. La Presidents Cup est un équivalent de la Ryder Cup où l’équipe américaine affronte une sélection internationale. Les règles sont quasiment les mêmes que dans la plus prestigieuse des compétitions internationales. Tous les matches se déroulent en match play avec des rencontres en double le vendredi et le samedi, en fourballs puis foursomes. Globalement, la compétition est bien moins relevée pour les Américains qui depuis la création de ce trophée, ne se sont inclinés qu’une seule fois (pour 11 victoires) en 1998.
Mais ce n’est pas pour cela que Tiger Woods aurait choisi de faire quelque concession au moment de sélectionner ses 12 joueurs…

Une dream team côté USA

Pour tout amateur de golf et de personnes férus du circuit PGA, les noms qui suivent résonnent forcément. En plus des huit meilleurs du classement américain, Tiger Woods (à l’instar de son homologue sud-africain Ernis Els pour l’équipe internationale) a donc dû choisir quatre joueurs supplémentaires pour finaliser son effectif.

La composition de l’équipe américaine:

  • Patrick Cantlay
  • Bryson DeChambeau
  • Tony Finau
  • Dustin Johnson
  • Brooks Koepka
  • Matt Kuchar
  • Patrick Reed
  • Xander Schauffele
  • Webb Simpson
  • Justin Thomas
  • Gary Woodland
  • et Tiger Woods
PHOTO par 12019, licence Pixabay  Légende : Tiger Woods endossera deux casquettes durant cette Presidents Cup

La composition de l’équipe internationale

  • Hideki Matsuyama
  • Adam Scott
  • Louis Oosthuizen
  • Marc Leishman
  • Abraham Ancer
  • Haotong Li
  • Cameron Smith
  • C.T. Pan
  • Sungjae Im
  • Jason Day
  • Joaquin Niemann
  • Adam Hadwin

Comme annoncé plus haut, Tiger Woods a donc choisi de se sélectionner. Il l’a annoncé d’une manière plutôt atypique et comique, en parlant de lu à la troisième personne : « en dernière wild-card je vais choisir Tiger Woods qui a déjà participé à 9 Presidents Cup ».

Une édition philanthropique

Cette treizième édition ne déroge pas à la règle puisqu’il n’y aura pas de Prize Money (de dotation pour les vainqueurs) et que tous les bénéfices seront reversés par les joueurs et les capitaines à des organismes caritatifs. Une manière supplémentaire de prouver que ces joueurs déjà très riches sont là pour l’amour de leur sport avant tout. En effet, les gains remportés sur les tournois disputés à l’année font de la plupart des joueurs cités plus haut des millionnaires. C’est bien connu, les meilleurs sportifs dans la plupart des sports médiatisés gagnent beaucoup d’argent, grâce à leurs succès sportifs et à la commercialisation de leur image. Star montante du golf international, Rory McIlroy est depuis plusieurs années millionnaire grâce à ses succès sur les plus grands parcours du monde. À l’image d’un Roger Federer au tennis, d’un LeBron James au basketball ou de Leo Messi au football, être considéré comme le ou parmi les meilleurs de son sport fait de McIlroy un sportif très riche.

Gare aux bunkers

Vous ne verrez sûrement pas de balle tomber dans un obstacle d’eau durant ces trois jours tant ces derniers sont peu nombreux sur le parcours australien, voir inexistant.

bunker presidents cup
Attention au sable ! Photo par Zhaofugang1234, licence Pixabay

En revanche, vous risquez de voir souvent les caddies sortir les sandwedges des sacs… Les bunkers et le sable sont trè présent sur ces longs trous. La pente est souvent importante, ce qui peut rendre les approches de greens très contraignantes. Là est la réelle difficulté de ce parcours où il faudra parfaitement gérer les distances et le vent parfois puissant.
Si les organisateurs ne touchent pas aux roughs, alors ils devraient être comme les Américains les préfèrent : secs et plutôt courts. Toutefois, attention à la puissance de Koepka ou Johnson côté USA. L’étroitesse des fairways pourrait leur jouer des tours au moment de sortir le driver.

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